TDAH en pratique - 2010


Une perspective européenne du TDAH
Nikos Myttas
pp 3-3
«C’est avec un immense plaisir que je souhaite la bienvenue aux nouveaux lecteurs européens de TDAH en pratique.» Dorénavant, notre magazine consacrera quelques pages de chaque numéro à comprendre le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) d’un point de vue européen, en analysant la manière dont il est considéré, diagnostiqué, pris en charge et traité dans divers pays. Dans ce numéro, nous commençons par le cadre juridique de la prescription de médicaments chez les adultes atteints de TDAH.
Cadre juridique des prescriptions pour adultes atteints de TDAH : vue d’ensemble de l’Europe
Isabel Hernandez Otero
pp 4-7
Le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) affecte environ 4 à 12% des enfants et il persiste à l’âge adulte chez environ 50% de ces enfants diagnostiqués. Il y a eu des avancées majeures dans le traitement et la compréhension du TDAH cette dernière décennie. Parmi celles-ci on retrouve la disponibilité de nouvelles formulations, une appréciation des effets combinés des médicaments, les thérapies comportementales et une meilleure compréhension neurobiologique de ce trouble chez les adultes. Cet article cherche à donner une vue d’ensemble de l’efficacité, des profils de sécurité et du cadre juridique des médicaments utilisés pour la prise en charge du TDAH et il sera suivi des revues des situations respectives dans certains pays européens.
TDAH et troubles du sommeil
Paul Gringras
pp 8-11
Les liens entre le sommeil et les comportements diurnes ont été analysés dès 1892 par le grand physicien William Osler. Il a étudié les enfants atteints d’angines chroniques et de difficultés à dormir observant «leur expression est terne, lourde et apathique … dans les cas de longue date, l’enfant a un air très stupide, il répond lentement aux questions et il peut se renfrogner et se fâcher … l’influence sur le développement mental est frappante.» Les recherches sur le sommeil et l’impact du manque de sommeil montrent clairement l’importance du sommeil sur plusieurs aspects physiques, cognitifs et comportementaux du bien-être. Il est intéressant de noter que plusieurs des problèmes comportementaux et cognitifs engendrés par une quantité ou qualité inadéquate de sommeil recouvrent ceux décrits pour le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH).
Comprendre la perception du TDAH par les enseignants
Adele Humphrey
pp 12-15
Depuis 2006, les enfants atteints du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), à Luton et dans le Bedfordshire du Sud, sont pris en charge principalement par l’équipe de Pédiatrie communautaire, installée au Centre Edwin Lobo (ELC). Une faible proportion d’enfants soupçonnés d’être atteints du TDAH, ou ayant été diagnostiqués positivement, sont suivis par le Service de santé mentale pour enfants et adolescents, en cas de circonstances familiales complexes supplémentaires ou de problèmes de santé mentale. Cette étude comprend seulement les écoles « standards » de Luton; les écoles du Bedfordshire du Sud n’ont pas été incluses. Luton a une population globale d’environ 198 000 habitants. L’équipe de Pédiatrie communautaire est constituée de six spécialistes, trois médecins et un chef de clinique. Un médecin généraliste de soins primaires effectue maintenant un suivi clinique des enfants atteints du TDAH et peut leur prescrire des médicaments. Il faut toutefois noter qu’au moment de l’enquête, l’équipe comptait cinq spécialistes, mais le médecin de soins primaires n’avait pas encore été nommé.
Neurofeedback et TDAH
Beverley Steffert and Tony Steffert
pp 16-19
Le neurofeedback (NF) se base sur des études d’imagerie cérébrale, l’électroencéphalographie quantitative (qEEG), la tomographie par émission de positrons et la tomographie d’émission monophotonique (SPECT), qui montrent toutes un ralentissement des ondes cérébrales corticales chez la plupart des patients atteints du trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), ainsi qu’une trop forte ou trop faible cohérence sur les zones fonctionnelles du cerveau. De même les potentiels évoqués révèlent des sous-types de TDAH, qui sont connus sous le nom d’endophénotypes et ils auront une influence sur le Manuel Statistique et Diagnostique des Troubles Mentaux, Cinquième Edition (DSM-V) qui devrait être publié en 2011. Un endophénotype est à la fois un concept psychiatrique et un marqueur biologique formant par la même, un lien, entre le génotype et le phénotype. Divers symptômes comportementaux de pathologies complexes, telles que le TDAH, sont regroupés dans un ensemble de gènes régulés et modulés qui forment un ensemble et pour finir un réseau nerveux. Dans l’exemple de l’impulsivité, la corrélation entre l’expression des gènes et les mesures comportementales de l’impulsivité, comme la tâche de réduction des délais (DDT) et d’autres mesures comportementales, suggèrent une interaction entre les gènes exprimant l’activation mésolimbique de la dopamine et l’impulsivité.
Vivre avec le TDAH : expé - r ience d’une mère et son fils
Anonyme
pp 20-22
Vivre avec un membre de votre famille atteint du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) peut être difficile et déroutant. Cet article fut écrit à l’origine par une mère et son fils qui souhaitaient partager leur histoire avec d’autres familles touchées par la maladie. La mère et son fils « Adam » (âgé de 13 ans au moment de l’écriture de cet article) ont demandé à ce que leurs vrais noms ne soient pas divulgués dans l’article. Le point de vue du fils Je faisais des efforts pour faire mes devoirs et travailler en cours mais cela ne donnait rien et cela m’a fait détester l’école et je suis devenu distrait et je distrayais les autres. Les professeurs pensaient que je faisais l’idiot dans la classe, que je ne faisais pas assez d’efforts, alors que j’en faisais beaucoup. Je trouvais cela très dur de me concentrer sur une tâche, surtout quand il s’agissait du travail et de la lecture, tout ce qui demande beaucoup de concentration. J’avais «mal aux neurones » à chaque fois que je lisais tellement je me concentrais. Et donc mon travail a souffert ainsi que mon orthographe.

Le TDAH en pratique a déjà été soutenu par Shire de 2010 à 2016

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